Edito

Edito de Serge Nicole

Création de l’UNMA

La création de l’Union Nationale des Métiers d’ Art (UNMA) répond à la nécessité de faire reconnaître le secteur des métiers d’art, un secteur mal identifié, et dont l’existence est aujourd’hui un enjeu national.

Les professionnels des métiers d’art constituent une communauté fédérée par les valeurs qu’elle porte, qui se reconnaît comme une famille, au-delà de la dispersion géographique des ateliers sur tout le territoire, de la dispersion des représentations professionnelles, au-delà des clichés qui les figent et les associent souvent à un monde passéiste et romantique.

A l’intérieur de la multiplicité de nos savoir-faire et de la diversité des structures dans lesquelles nous travaillons, nous sommes un même secteur économique et social, nous avons tous les mêmes soucis de la méticulosité du travail de la main, le même amour du savoir-faire, la même façon de travailler, de réaliser intégralement des objets au sein de notre atelier.

Les professionnels des métiers d’art sont en attente d’une véritable reconnaissance. Les mutations sociales à l’œuvre aujourd’hui, les difficultés économiques qu’éprouvent les professionnels des métiers d’art et leur volonté de défendre les savoir-faire rendent aujourd’hui essentielle et possible la création d’une représentation forte. Les évolutions bénéfiques de la représentativité au niveau des pouvoirs publics, avec la création de l’Institut National des Métiers d’ Art, nous invitent à faire entendre notre voix.

L’ UNMA est une étape qui permet de sortir de la dispersion et d’une méconnaissance qui freinent l’émergence des potentialités d’un secteur dont la pérennité et la croissance seront au cœur de notre action, sur le court et le long terme. Des dossiers majeurs sont à mettre en œuvre : la définition d’un statut unique pour le secteur, la formation, la transmission, les possibilités de développement en termes d’emplois et de débouchés.

La création de l’Union Nationale des Métiers d’ Art (UNMA) répond à la nécessité de faire reconnaître le secteur des métiers d’art, un secteur mal identifié, et dont l’existence est aujourd’hui un enjeu national.

Les professionnels des métiers d’art constituent une communauté fédérée par les valeurs qu’elle porte, qui se reconnaît comme une famille, au-delà de la dispersion géographique des ateliers sur tout le territoire, de la dispersion des représentations professionnelles, au-delà des clichés qui les figent et les associent souvent à un monde passéiste et romantique.

A l’intérieur de la multiplicité de nos savoir-faire et de la diversité des structures dans lesquelles nous travaillons, nous sommes un même secteur économique et social, nous avons tous les mêmes soucis de la méticulosité du travail de la main, le même amour du savoir-faire, la même façon de travailler, de réaliser intégralement des objets au sein de notre atelier.

Les professionnels des métiers d’art sont en attente d’une véritable reconnaissance. Les mutations sociales à l’oeuvre aujourd’hui, les difficultés économiques qu’éprouvent les professionnels des métiers d’art et leur volonté de défendre les savoir-faire rendent aujourd’hui essentielle et possible la création d’une représentation forte. Les évolutions bénéfiques de la représentativité au niveau des pouvoirs publics, avec la création de l’Institut National des Métiers d’ Art, nous invitent à faire entendre notre voix.

L’UNMA est une étape qui permet de sortir de la dispersion et d’une méconnaissance qui freinent l’émergence des potentialités d’un secteur dont la pérennité et la croissance seront au coeur de notre action, sur le court et le long terme. Des dossiers majeurs sont à mettre en oeuvre : la définition d’un statut unique pour le secteur, la formation, la transmission, les possibilités de développement en termes d’emplois et de débouchés.

Toute création nouvelle suscite des enthousiasmes et aussi des réticences. L’UNMA agira dans un esprit de dialogue, en respectant les identités fortes de chacune des filières qui composent notre secteur, et en oeuvrant pour la reconnaissance et la survie d’une famille dotée d’un fort potentiel de résistance et d’innovation. Dans un contexte de globalisation et de diminution des emplois industriels, le modèle séculaire que constitue la petite unité de l’entreprise de métiers d’art, dans son rapport maître/compagnon, est une opportunité et la source de nouveaux modèles économiques pour demain, forte de sa grande adaptabilité, de sa réactivité et creuset de la création « à la française ».

Serge Nicole
Président de l’UNMA